Résumé / Présentation
Matthew Wright, dim 12/03/2017 - 11:30

Mon médecin, le célèbre Dr Pelletier, spécialiste mondial du positivisme outrancier, m’a prescrit vendredi matin une boîte de CaRigole, le fameux médicament qui vous fait voir la neige moins molle. Vu l’état d’esprit du personnage que vous lisez, autant vous dire que je ne vais pas tarder à ouvrir la boîte et découvrir les bienfaits de ce médicament révolutionnaire.

 

Yeaaaah, je suis à la patinoire ! Comme ça fait plasir ! On va facilement gagner ! Plus que 12 victoires et le titre il est à nous ! (Oupsss, je crois que je n’aurais pas dû en prendre trois d’un coup !) Je reprends mes esprits alors que Francis Paré est à l’engagement. On se retrouve en supériorité numérique après moins de trois minutes de jeu. Et là, on se crée des occasions, on shoote, le puck frappe le poteau… Je ne savais pas que le CaRigole risquait de donner des hallucinations ! Il va falloir que j’en parle au Dr Pelletier. Ce d’autant que moins de 7 minutes plus tard, deux joueurs qui n’étaient pas des « choix de l’entraîneur » dans un passé très proche se mettent en évidence en signant le goal de l’année : tir surpuissant d’Eliot Antonietti et déviation hallucinante de Francis Paré : 1-0 ! J’adore ce médicament ! L’équipe continue sur cette lancée exceptionnelle ! Un pressing constant, Eliot qui passe à quelques centimètres du n°2... Et toujours aucun Genevois sur le banc d’infamie. Malgré tout ça, je sens que mon médicament fait de moins en moins effet, vivement la pause pour en reprendre un petit. Ce d’autant plus que McIntyre et les cônes autour de lui me font bien comprendre que je suis en manque de CaRigole, et ce, juste avant la fin du tiers. Allez, tant pis, je rouvre la boîte magique et m’enfile deux comprimés. Aaaaah ! L’effet est direct ! Comme la bière des Vernets est bonne ! Et en plus, j’ai pu l’avoir rapidement car le service aux buvettes a été hyper rapide !

 

Ce deuxième tiers est fantastique ! Les Zougois ne savent plus où donner du patin ! Eliot Antonietti part seul à l’abordage et déborde la défense zougoise ! Robert Mayer remporte un face-à-face ! Après 5 minutes, j’en ai vu plus que pendant bien des matches cette saison aux Vernets. Mais une action zougoise va me sortir un peu de mon rêve. Jonathan Mercier se bat comme un beau diable et défend magnifiquement bien sur Lammer. Malgré ce jeu défensif magnifique, le n°10 des Tartelettes au Kirsch trouve la lucarne de Robert Mayer. Hop, j’en reprends un. Allez c’est pas grave, on va en remettre deux. Et on va arrêter de perdre des pucks bêtement ! Les Zougois commencent à squatter notre zone défensive un peu trop souvent. C’est pas grave on maîtrise ! Et Hop, coup sur coup 1-3 et 1-4 ! Bon ben le reste de la boîte y passe… Il faudra bien ça ! Heureusement, une pénalité zougoise nous permet de voir l’avenir en rose, tant on maîtrise nos situations spéciales. Le 2-4 n’est qu’une question de secondes. En plus, on a 48 secondes à 5 contre 3, autant dire que le 3-4 va arriver dans la foulée… ou pas ! Bon il restera 65 secondes au retour des vestiaires pour que on réduise l’écart à deux buts…

 

Les Aigles mettent une pression d’enfer sur les buts de Stephan. Les tirs se suivent. Mais en raison d’un gros manque de chance, rien ne rentre ! Il nous reste largement le temps de revenir. D’autant qu’on domine largement notre adversaire. Et comme d’habitude, la grande tribune s’époumone pour encourager ses joueurs. Quelle belle soirée de hockey ! Vivement qu’on se retrouve tous jeudi prochain pour l’acte 6 ! Il me semble que l’idée de finir la boîte d’un coup, n’était pas une réussite… J’espère qu’un autre effet secondaire fera son apparition : la perte de mémoire…

Les bières

Cody Almond

Merci d’avoir pris Morant comme punchingball.

La défense

Quelle mobilité ! Quelle vitesse de réaction !

L'attaque

Que d’actions de grande classe ! Et que de buts splendides !

David McIntyre

Ça te fait encore quelque chose de marquer des buts contre nous ?

Johan Morant

Parce que !

Dame Chance

À cause d’elle on est en vacances.