Résumé / Présentation
Federico Bochy, mer 28/09/2016 - 15:56

Premier tour de Coupe hier soir pour le GSHC. Après avoir eu l’honneur de découvrir l’hospitalité des habitants de l’Arc jurassien deux années de suite, il s’agissait maintenant de découvrir les campagnes alémaniques du canton de Fribourg et plus précisément Düdingen.

 

Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de ce village ? Alors dans ce cas voici un indice : le nom francophone de cet endroit bucolique où un ado peut se balader tranquillement en vélo proche de la gare avec un fusil (véridique) est Guin. Il s’agit donc de l’un de ces lieux mythiques à l’instar notamment d’Anet (Ins) et Chiètres (Kerzers) où, à force de ne pas savoir comment les appeler, on finit par sérieusement douter de leur existence. Ce n’est d’ailleurs pas les quelques 900 silencieux zombies qui assistèrent à ce match qui nous rassurèrent à ce propos. Notons toutefois que ce frigo géant qu’ils nomment patinoire (et ça nous change des Vernets) était bien plein, à l’image d’ailleurs de certains supporters grenats.

 

Concernant le match en tant que tel, il faut noter tout d’abord au vu de la composition de l’équipe, ce n’était en tout cas pas l’appât du Guin qui motivaient les coachs, mais plutôt l’idée d’offrir du temps de jeu aux plus jeunes. Une idée qui fut bien vite récompensée par ceux-ci, puisqu’après un peu plus de cinq minutes de jeu, le score était déjà de 0-2 grâce à Heinimann et Massimino. Dans le même temps, le sanGuin Traber avait déjà réussi à se chauffer avec un adversaire qui avait eu l’outrecuidance de lui adresser une charge. Il se fit toutefois vite rappeler à l’ordre par le corps arbitral qui lui rappela que son adversaire avait probablement un boulot à-côté du hockey et que son employeur n’apprécierait pas forcément de le voir débarquer avec un œil au beurre noir le lendemain.

 

Quelques instants plus tard, la triplette infernale Romy-Schweri-Riat, dont la différence de niveau avec les pensionnaires de ligue amateur faisait vraiment peine à voir, s’en allait marquer le troisième, imités en fin de tiers par le duo Douay-Wick. 0-4 après un tiers, plus personne ne se fait d’illusion quant au Guin de la partie par les genevois.

 

Pourtant, les six premières minutes du deuxième tiers verront les fribourgeois alerter à plusieurs reprises le pauvre Bays qui ne devait jusqu’ici pas voir de différence entre sa position en championnat et en coupe, si ce n’est la plus grande proximité avec la buvette et la horde de bruyants assoiffés qui suivent le club tel un Juraj les comptes Twitter de certaines actrices. Un Simek qui, pour l’anecdote, viendra d’ailleurs gratifier le kop visiteur d’un splendide sourire « made in RSI » en fin de match.

 

Qu’à cela ne tienne, Romy déviera un tir de Thiry (un défenseur très intéressant d’ailleurs) pour dissiper les rares craintes d’un éventuel retour des taureaux locaux. 0-5 donc, mais pas le temps de servir la canette que Tim Traber nous gratifiera d’un doublé en moins de quatre minutes pour faire passer le score à 0-7. Le match étant désormais plié, les Aigles se relâchèrent et c’est sur une perte de puck en zone neutre que les locaux purent ouvrir leur compteur (même si tous dans le secteur visiteur s’accordaient sur le fait qu’ils finiraient par en marquer un).

 

A 1-7 en début de troisième tiers, la messe était dite et il ne restait plus qu’à effectuer un début de décrassage pendant les vingt dernières minutes. Les fribourgeois changèrent d’ailleurs de gardien, Aeby (auteur de quelques beaux arrêts malgré le nombre de buts encaissés) étant remplacé par Guggisberg (pas l’attaquant, hein !), qui s’offrira d’ailleurs un mini-blanchissage et des parades qui déclenchèrent les premiers soubresauts de vie dans le public. Ce dernier tiers fut également l’occasion pour Romain Chuard de concéder un pénalty pour une faute sur Dousse, pénalty qu’il, à l’instar de son cousin Jean-Claude, ne parvint pas à conclure.

 

Score final 1-7 donc, pas grand-chose à retenir de ce match si ce n’est que les jeunes semblent plutôt prometteurs et pourraient s’avérer être à nouveau des jokers intéressants lors de la désormais traditionnelle avalanche de blessures printanière !

Les bières

Tim Traber

Parce que c’est probablement la seule fois de la saison où on pourra te récompenser d’un doublé

Christophe Bays

Parce que tu as dû en rêver pendant tout le match vu ton taux d’activité débordant et parce que tu as bien su rester concentré malgré tout

Les jeunes

Mention spéciale à Thiry et Massimino, mais tous ont bien tenu leur rang et nous ont fait plaisir à voir !

La Cardinal

Parce que c’est toujours aussi mauvais, et parce que j’ai personne d’autre à critiquer

Will Petschenig

Il avait l’occasion de se mettre en évidence, mais on ne l’a pas particulièrement vu

Romain Chuard

Pas rassurant même face à une 1L, plusieurs relances manquées et un pénalty concédé : on comprend mieux pourquoi Chris lui préfère des attaquants