Résumé / Présentation
Björn Pont, dim 30/09/2018 - 16:24

Cette défaite face au HC Ambri-Piotta paraît logique lorsqu’on regarde le match en soit. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

 

Imaginez vous vivre une journée où tout se retrouve inversé! Imaginez vous réveiller le matin dans une chambre décorée pile à l’inverse de celle que vous aviez choisie. Un drap bleu en lieu et place d’un drap rouge. Un poster de Naruto trônant fièrement à la place de celui de Sangoku. Imaginez vous que cette inversion continue dans votre journée et que cela débouche sur un stade de La Praille plein à ras bord pour un match du SFC et que dans votre patinoire préférée, la tribune sud soit garnie avec les Apprivoisables Grenat! Vous visualisez le principe ? Bien !

 

Parce que c’est précisément ce qu’il s’est passé avec ce déplacement à la Valascia en ce samedi 29 septembre. Tout commençait pourtant bien puisque le soleil tessinois n’avait pas tardé à inonder mon pare-brise une fois le tunnel du Gotthard franchi. Mais dès lors, ce fut l’arrivée en terre inconnue.

 

Pour commencer, même si seules 4 journées avaient été jouées, Ambri-Piotta pointait à la 4e place du classement, plutôt inhabituel. Pire encore, la Valascia, cette charmante enceinte connue pour son climat frigorifique, était baignée par une douce chaleur d’une dizaine de degrés. De cette chaleur découlait une absence totale de neige en Léventine, me laissant totalement perdu par cette couleur verte omniprésente aux alentours de la patinoire.

 

Mon cerveau eut toutefois un bref instant de répit en voyant les Servettiens totalement acculés en début de première période. Une domination tessinoise concrétisée après 1’09’’ et l’ouverture du score. Ce fut ensuite des montagnes russes : un GSHC dominé, le GSHC dominant puis à nouveau le GSHC dominé jusqu’à ce premier powerplay grenat débouchant sur l’égalisation d’un tir limpide de Johan Fransson.

 

Ce même Johann Fransson qui avait attendu l’acte II des playoff l’an passé pour ouvrir son compteur but…je vous ai d’ailleurs parlé de l’absence de neige autour de la patinoire ?

 

Le deuxième tiers ne fit pas exception à ce voyage étrange en terre italophone. Un deuxième goal en powerplay suite à une superbe triangulation et un maître tir de Wick vinrent me déboussoler alors que tout semblait rentrer dans l’ordre après une période médiane hachée par bon nombre de dégagements interdits dus à des déchets techniques.

 

Mais là…après 40 minutes, alors que tout allait rentrer dans l’ordre (sur les 39 victoires acquises en saison par les Grenat face à Ambri depuis 2002, 33 fois les Genevois menaient au score après 2 tiers), il fallut que Michael Ngoy, avec son célèbre tir redoutable, adresse un tir du poignet de la bleue directement dans la lucarne de Robert Mayer pour remettre les équipes à égalité alors que l’on joue depuis 28 secondes dans l’ultime période.

 

C’est alors un Ambri dominateur et sûr de lui qui eut tout loisir d’inscrire le 3-2 alors que les Aigles venaient de bien résister à 3 vs 5 pendant 2 minutes entières…au moins certaines choses ne changent pas.

 

Un dernier but anecdotique dans la cage vide conclut cette journée où rien ne s’est passé comme prévu. J’en viens donc à me demander si avoir Ambri devant au classement ; voir Langnau infliger 7-0 à Davos sur la glace davosienne et avoir un GSHC capable de marquer uniquement en powerplay ne deviendraient pas monnaie courante. Autrement, je vous le dis, tous à l’A(m)bri !

Les bières

Le powerplay

3 buts sur 4 occasions durant le week-end, si on était en playoff, les journalistes pourraient affirmer que les clefs pour gagner la série sont là

Johan Fransson

Plutôt sûr de lui sur les relances. 2 points (1 but, 1 assist) hier soir, en espérant qu’il redevienne le Fransson qui avait signé chez nous !

Neil Kyparissis

Aligné en 4e ligne, le jeune de 20 ans, a profité de chaque shift pour se mettre en valeur sans avoir peur d’y aller physiquement. Une bière en guise d’encouragement

Le jeu à 5 contre 5

Savoir marquer en powerplay c’est une chose, mais la majorité du jeu se fait en égalité numérique. Face à Berne il faudra corriger ça !

Floran Douay

Deux occasions à bout portant manquées face à Manzato. Certes ce n’est pas le seul, mais celles-ci sont flagrantes et pèsent lourd lors du décompte final

Les débuts de période

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : premier goal encaissé après 1’09’’ et le 3e encaissé après 28’’ dans le 3e tiers…un match dure 60 minutes !