Résumé / Présentation
Tony Vukovic, mer 16/11/2016 - 10:36

Alors que nous votons sur la sortie du nucléaire, les Biennois fonctionnent encore grâce à l'atome pour augmenter leur production. Est-ce un avantage par rapport à Genève ? Enquête.

 

Au début de l'année d'observation, on voit que le courant passe bien entre les deux cantons. Les installations sont de bonne facture et l'énergie peut aller dans les deux sens aisément sans vraiment que l'on sente une supériorité de production de l'un des deux.

 

Avec sa forte industrialisation, le canton de Genève a des infrastructures solides et n'est pas loin de prendre l'avantage dans cette étude. Mais c'est sans compter sur l'usine de Tchernobiel, usine que l'on croyait en fin d'activité cette année alors qu’un certain M. Ihler a décidé de ne pas se laisser faire et de tripler la production habituelle pour augmenter les rentrées d'argent (ou de points).

 

La population générale a une tendance pour une fermeture de l'usine et a déjà tenté de forcer son arrêt. Mais ce n'était que pour 2 minutes et ce fut, pour le malheur des Genevois, sans conséquences.

 

L'usine Genevoise de Mayères est aussi en forte production quoi que moins impressionnante que celle de M. Ihler. La tension est palpable et il ne faut pas grand-chose pour qu'un des deux cantons passe devant en termes de production d’électricité.

 

En été, Genève, qui a une production d'énergie renouvelable plus importante, cherche à la valoriser pour afficher sa supériorité et se statuer en exemple. Cette fois ci ce n'est non pas en repeignant les infrastructures de vert (ce qu'ils aiment faire chaque année, au grand dam des rétines avoisinantes) mais en accrochant leur insigne au tableau d'affichage.

 

Ils font pression sur l'usine Seelandaise et la faire céder mais rien y fait. Pire, Bienne utilise un stratagème non perçu par la population pour saboter l'usine de Mayères et prendre l'avantage.

 

C'est le coup dur pour le bout du lac. Le niveau d'énergie a été bien abaissé par cette panne.

 

Après une réflexion des autorités, à l'automne, des aides sont données aux Genevois pour qu'ils puissent revenir à la hauteur de Bienne mais dans leur volonté de bien faire, les SIG s’embrouillent et sont plus proches des courts-circuits que de la fusion et le retard reste toujours présent.

 

Mais pour autant les habitants de la cité de Calvin persistent. Ils espèrent que Tchernobiel faiblira et aura une fuite ce qui causerait sa fermeture temporaire et permettrait de rattraper le retard de production.

 

Mais non, aucune fission de la part de Bienne et malgré un électrochoc en fin d'année, le bilan s'achève sur une avance du canton bilingue.

 

L'infériorité fait mal aux gueules élastiques mais tout n'est pas noir, la prochaine étude comparative se fera avec Berne et ses réacteurs vieillissants…

Les bières

Jonas Hiller

Soyons fair-play deux minutes (que deux minutes promis) et reconnaissons que c'était clairement le meilleur joueur du match. Qu'il se barre en NHL et nous laisse tranquille

Robert Mayer

Un match solide et des arrêts clés qui nous gardent dans le match jusqu'à la fin.

Romain Loeffel

Pour son rôle en défense mais surtout pour les occasions qu'il arrive créer, vraiment dommage que ça n'ait pas payé.

Le power-play

Ok, le gardien était dur à battre, mais le jeu montré hier soir n'était pas sans rappeler les heures sombres d'il y a quelques saisons…

Johan Fransson

C'est l'étranger le moins saignant, en plus d'avoir fait un travail en défense améliorable.

Les arbitres

Le goal était hors-jeu et pis c'est tout. (Je n'ai pas revu les images mais les 2 minutes sont passées, le fair-play est déjà loin derrière moi)