Résumé / Présentation
Matthew Wright, sam 10/10/2015 - 23:07

En ce 10 octobre 2015, voici le compte-rendu de l’audience qui a eu lieu au Palais de Justice de Genève suite au match entre le Genève Servette et le SC Bern.

 

- Accusé Genève Servette, levez-vous ! Depuis 10 matches, vous essayez d’appliquer un nouveau système de jeu et cela ne vous réussit que partiellement. Vous marquez des buts mais vous en encaissez pas mal. Vous êtes sous la barre après 20% des matches disputés.

 

- Oooooh, on va se calmer Monsieur le Juge ! En tant que Capitaine des Aigles, je me permets de réagir à vos propos. Vous êtes qui vous pour juger de notre niveau de hockey ? Vous savez, généralement nous les juges, on a eu peu de peine avec. Mais bon…..

 

- Je ne vois pas grand monde pour vous défendre, sinon cette bande de jeunes avec des maillots grenat, des drapeaux, etc.

 

- Effectivement, nous n’avons besoin de personne, nous sommes assez grands pour nous expliquer par nous-mêmes vu les charges retenues contre nous.

 

- Ok ce n’est pas très courant, mais je vous écoute. Parole à la défense !

 

- Eh bien justement, Parole à la défense ! C’est exactement ce qu’il fallait dire. Je vais vous raconter le premier tiers de notre dernier match contre les Bisounours de la capitale. Vous savez ceux qui viennent jouer avec ce maillot affreux ! On va parler de notre défense. Après moins de 5 minutes, voilà que les Oursons prennent la tête après un à 3 contre 1 après une perte de puck en zone offensive. Satané système vous me direz! Mais heureusement, notre sniper suédois à la tunique dorée veillait au grain. Un peu plus de 2 minutes plus tard, il remettait les deux équipes à niveau d’un puissant tir de la ligne bleue. Et comme dans notre satané nouveau système ce sont les défenseurs qui marquent, Romain Loeffel s’est dit qu’il devait également y aller de son shoot précis de la ligne bleu. En trois minutes, on avait renvoyé les Bisounours sur leur nuage.

 

- Ouais, et puis.

 

- Votre honneur, je vous avais dit que c’était Parole à la défense ! On n’a parlé que d’eux. Après ces 20 premières minutes, nos attaquants avaient énormément tenté, mais ça n’avait pas voulu rentrer. 

 

- Ok. J’attends la suite.

 

- On parlera à nouveau de notre Défense, ne vous en faites pas.

 

- A force de vous défendre, vous allez finir par faire une erreur.

 

- Et non ! Je peux vous dire que notre entraîneur défensif, M. Matte nous prépare à tenir. Alors oui, on a eu chaud lorsqu’on s’est retrouvés à 4 contre 5. Puis par la suite, les Bisounours ont pressé. Mais on a tenu bon. Et en contre, on a pu mettre le troisième par Marco Pedretti. Je peux vous dire que celui-ci, il nous a fait du bien. Car ça faisait un moment que l’on subissait le jeu. Mais vous savez votre Honneur, l’une de nos grosses qualités, c’est le cœur. Et là, ce soir-là, après 40 minutes, on avait donné, comme d’habitude, le meilleur de nous-mêmes !

 

- Oui, mais c’est bien joli de mener au score après 40 minutes. Mais au risque de paraître rabat-joie, un match ne dure pas 60 minutes ?

 

- Rooh, mais vous commencez à me faire……..  A croire que tous les juges sont pareils ! Oui, mais laissez moi vous parler des 20 dernières.

 

- Je vous écoute. Mais à la fin de votre exposé, le verdict sera rendu, et il n’y aura pas de recours possible.

 

- Je connais les règles Monsieur le Juge, merci ! Alors, histoire de bien montrer à nos visiteurs qu’ici nous dictons le rythme, on a mis un quatrième but juste splendide par l’intermédiaire de Noah Rod. Cette petite déviation devant le gardien était magnifique. Bon, les Oursons nous ont mis le mê3 minutes plus tard. Et là, pour ma défense, je dois dire que je n’ai rien à dire. J’ai laissé un peu trop de liberté à leur attaquant. Heureusement, on a vite réagi, et à 5 contre 4, Jérémy Wick a mis le cinquième. Ce match était débridé. Et à un peu moins de 9 minutes de la sirène, les Bisounours ont profité d’un rebond pour revenir à 2 longueurs. Pourtant, on sait que lorsque Gauthier Descloux joue dans les buts, on doit être encore plus efficaces sur les rebonds. Ça a commencé à chauffer. Les secondes n’avançaient pas.  Et Matt D’Agostini qui pète les plombs et qui prend 4 minutes de pénalité alors qu’il reste 1 minute à jouer. Je vous jure, votre honneur, que sur le moment on lui aurait tous coupé les … euuuuh la tête, pardon ! D’autant que les Oursons en ont profité pour revenir à 5 à 4. Mais on a tenu en défense ! C’était très dur, mais on l’a fait.

 

- Il est temps de rendre mon verdict dans cette affaire 20152016 : A la lumière des nombreux éléments qui n’étaient pas à ma connaissance au moment de l’accusation…

 

- Comme chaque fois avec les juges……. Oh pardon votre honneur !

 

- Je reprends, merci de vous taire à l’énoncé du verdict sinon je fais évacuer la salle. A la lumière des nombreux éléments qui n’étaient pas à ma connaissance au moment de l’accusation, je vous déclare lavé de toute accusation, grâce à une défense très courageuse. Et je vous octroie les 3 points qui vont avec.

Les bières

Johan Fransson

Si certains avaient pu douter de lui au début, je ne crois pas qu’on puisse trouver un spectateur avec un avis négatif à son encontre

Arnaud Jacquemet

Un gros match! Qui aurait dû être récompensé par un but dans le dernier tiers

La ligne Rod-Pyatt-Riat

Quelle débauche d’énergie !

Matt D'Agostini

Pour sa pénalité dans la dernière minute

Daniel Rubin

On s’excuse de s’acharner sur lui, mais actuellement, il est transparent

Tristan Scherwey

C’est personnel !