A Davos, le Canadien a confirmé ses débuts fracassants sous le maillot de GE Servette en enfilant deux buts et en distillant une passe décisive.
Quel match de Nick Spaling! Prétendre que l’attaquant canadien a battu Davos à lui seul est évidemment un poil exagéré. N’empêche: sans lui, on se demande bien comment les Genevois auraient pu redescendre des Alpes grisonnes avec trois points dans la soute à bagages. Au terme d’un match que GE Servette a gagné à l’usure, le No 13 a logiquement été élu meilleur homme de son équipe. Sans son altruisme devant les filets adverses (il a marqué les deux premiers buts «grenat») et sans son fantastique travail de sape dans la zone adverse à la 55e minute ayant permis à Kay Schweri d’inscrire le «game winning goal», l’Aigle aurait sans doute piqué du nez une cinquième fois en neuf matches.
Mais voilà, Nick Spaling est Genevois et pas Davosien. Pour le plus grand bonheur de Chris McSorley. «N’oubliez pas qu’un gars comme lui a joué dans la deuxième meilleure équipe du monde la saison passée», rappelle le technicien, qui fait référence à la finale de la Coupe Stanley jouée et perdue par l’ancien joueur des San Jose Sharks. Hier, l’ailier a démontré par moments que son sens du jeu pourrait faire des étincelles aux Vernets.
C’est vite vu: depuis qu’il est de retour dans l’alignement après avoir soigné une épaule touchée durant la préparation, GE Servette ne perd plus. Et il aligne les points à une cadence phénoménale. Après avoir comptabilisé un assist contre FR Gottéron, puis un but et deux passes décisives à Lugano, il a inscrit trois nouveaux points hier.
Bon, l’honnêteté pousse quand même à écrire que l’Aigle repart de Davos bien payé. Sans un Robert Mayer excellent devant ses filets, cette virée à l’autre bout de la Suisse aurait viré à l’aigre.