Entre celui qui a fait GE Servette à son image et le propriétaire du club, il n’y a pas photo à l’applaudimètre. Chris McSorley jouit d’une cote de popularité intacte. Voire en progression minute après minute à la suite des rumeurs entourant une possible éviction (notre édition d’hier). Les supporters du GSHC ont d’ailleurs lancé une pétition pour que l’entraîneur des Aigles reste en poste et, plus surprenant encore, pour que Hugh Quennec quitte le club. Cette prise de position partisane n’est pas sans rappeler l’action des fans lausannois pour un départ de l’actionnaire Quennec (déjà) du LHC.

Les proches du club sondés hier, sous couvert de l’anonymat, n’hésiteraient pas une seule seconde s’il fallait choisir entre l’un et l’autre. Mais, comme toujours, celui qui tient les cordons de la bourse décide. En tant qu’actionnaire majoritaire, Hugh Quennec a donc l’avantage. Un suiveur influent du hockey nous a confié ses craintes concernant le club des Vernets: «En NHL, il y a un dicton qui dit: «Les dirigeants dirigent, les entraîneurs entraînent, les managers managent et les joueurs jouent.» On est en train de s’éloigner de cette ligne de conduite pourtant élémentaire.» Ces prochains jours, les dirigeants genevois procéderont aux entretiens individuels. Ces évaluations donneront le ton pour les mois à venir.