21 septembre 2016

Le gardien de GE Servette a passé une nouvelle soirée à se faire bombarder par l’adversaire. Auteur de 38 tirs cadrés, Bienne a largement mérité les trois points.

 

Intéressante statistique que celle des shoots cadrés. Or que constate-t-on depuis le début de la saison? Robert Mayer est clairement le gardien le plus sollicité de la LNA. Et de très loin.

 

Avant la partie du jour, il avait été bombardé à 186 reprises (un peu plus de 37 shoots cadrés adressés dans sa direction par match). Hier, il a vécu une nouvelle soirée à s’en prendre plein la vue. Les hommes de Kevin Schläpfer n’ont-ils pas visé 38 fois le but genevois?

 

C’est tout simplement énorme. Ce chiffre reflète deux choses: 1. Bienne a dominé à sa guise un adversaire à côté de la plaque. 2. GE Servette a un comportement défensif guère rassurant depuis la reprise et totalement insuffisant hier.

 

Questionné à ce sujet, Chris McSorley a froncé les sourcils: «La pierre ne doit pas forcément être lancée à nos défenseurs, mais à certains de nos attaquants, qui n’exécutent tout simplement pas leur travail défensif. Je vous promets une sérieuse remise à l’ordre dans les jours à venir. Et si certains refusent de se plier à ce que je leur demande, ils pourront se chercher un nouveau club.» Ambiance… Pour ne rien arranger, Robert Mayer, pourtant excellent en ce mois de septembre (à l’exception notoire du 2-2 encaissé à la 60e aux Vernets contre les Langnau Tigers), a montré plusieurs signes de faiblesse à la Tissot Arena. Il y eut, bien sûr, le 1-0 marqué par Robbie Earl dans un angle impossible que le dernier rempart «grenat» fermait imparfaitement. Mais il y eut, aussi, ces innombrables sorties aventureuses en dehors de sa zone, dont certaines ont failli déboucher sur des réussites embarrassantes pour un GE Servette déjà suffisamment dans ses petits patins comme ça.

 

Du crédit aux Biennois

 

En fait, il le fut tellement que plusieurs gestes empestant la frustration ont été dénombrés en fin de match. Pas de quoi améliorer la qualité de l’image d’ensemble laissée par les hommes de Chris McSorley dans le Seeland. Mais de quoi donner du crédit à ceux de Kevin Schläpfer, qui ont complètement sorti du match un GSHC décidément très difficile à décrypter en ce début de saison. Et ce à tous les étages.