28 octobre 2015

Le HC Bienne s’est qualifié pour les quarts de finale grâce à un but en prolongation d’Ahren Spylo. Dominateurs, les Genevois ont été mal payés.

 

Comme l’an passé, GE Servette n’atteindra pas la finale de la Coupe de Suisse. Si les Aigles s’étaient pris les pieds dans le tapis alors qu’il ne leur restait plus qu’une marche à gravir (défaite face à Kloten) lors de la première édition de cette compétition, ils sont cette fois-ci tombés au stade des huitièmes de finale déjà. «Je suis déçu, car cette compétition était très importante pour moi», a soufflé Chris McSorley en quittant le stade seelandais.

 

Le patron des Vernets s’est gardé de nommer des coupables, mais on peut s’imaginer qu’il n’a pas du tout apprécié l’erreur de son capitaine, en prolongation, alors que GE Servette avait pourtant le vent en poupe. Le tir de Goran Bezina, contré à la ligne bleue offensive, a profité à Ahren Spylo et permis au HC Bienne de valider sa qualification (62e). «Nous devons trouver un moyen de diminuer les erreurs individuelles, a regretté McSorley. Surtout lorsque celles-ci sont commises par les joueurs expérimentés…»

 

Et c’est vrai: hormis l’erreur d’appréciation du capitaine des Aigles, GE Servette n’a pas grand-chose à se reprocher. Les «grenat» sont montés en puissance au fil de la rencontre avant de mettre le HC Bienne dans ses petits patins. «Nous n’avions plus de jus en fin de match», a confié le héros de la soirée, Ahren Spylo. Comme souvent, le Canado-Allemand sait mieux que quiconque s’économiser pour surgir au moment opportun. Les Biennois, surtout, ont déjà fait mieux que l’an dernier lorsqu’ils avaient bu la tasse en huitièmes de finale face au futur finaliste, les Kloten Flyers. Cela n’a pourtant tenu qu’à peu de chose: les Aigles ont oublié de marquer, les Biennois ont, quant à eux, su saisir leur chance lorsque celle-ci s’est offerte à eux. Les deux formations se retrouveront déjà vendredi, en championnat cette fois-ci, au même endroit. Avec une issue différente?

 

Le retour de Simek

 

Quant au retour au jeu (très attendu) de Juraj Simek, il s’est soldé par une défaite. L’attaquant d’origine slovaque, qui s’est (ré)engagé avec GE Servette durant le week-end après plusieurs mois de chômage technique, est reparti du bas de l’échelle et devra prouver par l’effort qu’il mérite le temps de jeu auquel il aspire. Hier, il a dû patienter 16 longues minutes avant d’obtenir sa première présence sur la glace. «J’ai été surpris en bien, a toutefois admis McSorley. J’ai aimé ce qu’il a proposé surtout si l’on sait qu’il n’est pas au même stade de préparation que les autres joueurs. Je vais l’intégrer petit à petit et faire en sorte qu’il soit prêt après la pause de l’équipe nationale.»