29 septembre 2017

Si GE Servette rejouait une centaine de fois ce match face aux Zurich Lions, il le perdrait environ cent fois. Mais hier soir, il s’est passé «un truc» aux Vernets. Un de ces concours de circonstances qui transforme en trois minutes une défaite navrante et des sifflets assourdissants en une victoire «au panache» et les vivats d’une foule (momentanément?) reconquise.

 

Mais il ne faut pas se leurrer à la simple lecture du résultat de cette rencontre. Non, ces deux points arrachés à des Zurichois patauds ne doivent en rien occulter la triste réalité d’une partie où le GSHC a été inexistant. Les Aigles ont été si léthargiques que leurs plus fidèles supporters avaient arrêté d’y croire après le 0-2 à la 55e. Rarement les Vernets ne se sont vidés autant rapidement en plein match. À la louche, ils sont un millier à avoir manqué les deux buts genevois, ainsi que la victoire aux tirs aux buts. Incapables de faire deux passes de suite et de réaliser une sortie de zone correcte, les Aigles n’avaient aucun argument à avancer pour que l’on croie encore en eux.

 

Cette saison qui peine à se lancer pourrait avoir vécu un tournant. Encore faut-il que les Genevois sachent se servir de ce retournement de situation hautement improbable. Mais la dernière fois que les Grenat avaient cru se mettre dans le sens de la marche en battant Berne, ils avaient perdu trois matches de suite. Hier, les hommes de Craig Woodcroft ont repoussé le mot «crise» de quelques jours. Il faut parfois savoir se contenter de (si) peu.