21 octobre 2017

Que celui qui croyait sincèrement GE Servette capable de ramener autre chose qu’une valise de Berne nous écrive. Hier, ce que les Aigles ont réalisé – pousser Berne aux tirs au but – était absolument inconcevable. Et Craig Woodcroft, coach genevois, ne s’y est pas trompé. Lorsque Jeremy Wick a égalisé, à moins de deux minutes de la sirène finale, le Canadien a sauté de joie et brandi un poing rageur. D’habitude peu expressif, le technicien savait, à cet instant, que son équipe venait de réaliser un sacré truc. Jugez plutôt. Avec une douzaine de blessés, le GSHC alignait quatre juniors élites et cinq défenseurs habituels (le premier buteur, Eliot Antonietti, a été rappelé d’Ajoie pour l’occasion). Et pourtant, les Aigles ont tenu tête à Berne là où tout le monde – absolument tout le monde, ne mentez pas – s’attendait à les voir «en prendre une».

 

Et c’était parti pour, à 2-0. Mais Berne a commis une grosse erreur: sousestimer son adversaire. Les joueurs de la capitale ont évolué sur un (demi)-patin. Multiplié les inutiles dédoublements de passes. Mis une charge de temps à autres, lorsque c’était vraiment nécessaire. Bref, une implication à la limite de la faute professionnelle. C’est finalement de manière amplement méritée, au courage, que les Aigles sont revenus en toute fin de match alors que les Bernois se voyaient déjà vainqueurs.

 

Certes, les Genevois ont fini par s’incliner lors des tirs au but. Mais ce point acquis veut dire beaucoup. Il confirme les bonnes dispositions actuelles de cette équipe et il valide le travail effectué derrière le banc.