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Goran McKim, jeu 18/12/2014 - 17:00

1ère partie de notre liste de cadeaux de Noël sous forme un peu particulière.

 

On avait d’abord pensé à un abécédaire plus général sur le GSHC, puis à un autre complètement sarcastique. Puis finalement, on s’est dit que vu qu’on était en période de Noël, autant demander quelques cadeaux. Voici la liste des 13 premiers. A vous de déterminer ceux qui sont réalisables, ceux qui le sont moins et ceux qui sont un peu comme nous : complètement débiles.

 

A comme Amour

 

On rêverait d’avoir une équipe aimée à travers la Suisse entière, et même au-delà. Un public considéré comme bon enfant, des joueurs fair-play et polis, un coach calme et réfléchi. Nous pourrions alors être applaudis dans toutes les patinoires du pays lors de notre arrivée dans les parcages et lors de l’arrivée de nos joueurs sur la glace, et …

 

Mais noooooooooon on déconne ! On sait très bien que personne ne nous aime. Et à vrai dire, on adore ça.

 

B comme Bannières correctes

 

En soi, nous n’avons rien contre le fait d’élever deux bannières pour célébrer nos deux victoires en Coupe, même si ceux-ci ont été enlevés dans un autre temps. Mais entre le fait que la compétition a disparu depuis 1972 et le fait que durant cet entre-deux, l’organisation administrative du club n’a pas souvent été son point fort, il était logique d’attendre la renaissance de la compétition pour les hisser. Mais quitte à vouloir le faire, autant le faire bien. On sait qu’on chipote, mais "Champion Coupe Suisse" ça ne veut rien dire. La formulation correcte, c’est "Vainqueurs de la Coupe de Suisse".

 

C’est certainement un détail, mais il serait bon de le corriger. Pour la langue française premièrement. Et deuxièmement car il faudra bien distinguer ces bannières de celles qui arriveront un jour et sur lesquelles il sera écrit "Champion de Suisse".

 

C comme Clapping

 

Imaginez une belle et grosse victoire contre Lausanne aux Vernets. Au moment de venir saluer les joueurs, Chris Rivera demande aux joueurs de s’arrêter, s’avance vers la Nord et fait signe aux gens de lever les mains tout en gardant le silence total. Démarrage difficile, tout le monde semble surpris mais finit par jouer le jeu, les autres joueurs y compris. Chris, tape une fois dans ses mains, puis fait comprendre aux gens de faire comme lui. A chaque fois que les mains du public claquent en chœur, tout le monde crie "Hey". Les battements vont lentement, puis s’accélérèrent jusqu’à embrasement du public. Puis on recommence.

 

Ça ne vous parle pas ? Regardez ça http://www.youtube.com/watch?v=EcNlhcadSks et imaginez, toutes proportions gardées, la même aux Vernets.

 

Toujours pas ?

 

D comme Déplacements massifs

 

Non, on ne va pas tenter ici de vous convaincre de faire 25 déplacements par saison en vous vantant les petits bonheurs que le fait de traverser la Suisse déclenche, on sait que c’est peine perdue. Néanmoins, à défaut d’être 200 dans toutes les patinoires chaque semaine, pourquoi ne pas organiser 2-3 déplacements par saison sous le signe de "Genève envahit …" (si possible au-delà de Berne) et de faire notre possible pour trouver un maximum de monde répondant à l’appel ? On peut imaginer que dans le cadre d’un partenariat/sponsoring existant, le club puisse obtenir des prix préférentiels pour le transport afin de permettre au plus grand nombre de venir sans que l’aspect financier soit un frein.

 

Si le club a réussi de manière spectaculaire à remplir les Vernets, il n’en reste pas moins que 25 matchs sur 50 ne s’y jouent pas. Et quand on voit les sourires de nos joueurs quand on est 15 à Lugano un samedi, on imagine bien qu’ils ne seraient pas contre nous y voir à 2-300. Et finalement, on ne demande là que de faire une chose que tous les autres clubs de Suisse et d’ailleurs sont capables de réaliser, alors pourquoi pas nous ?

 

E comme Etrangers qui prolongent

 

D’Agostini, les 2 Pyatt, Lombardi et Picard : voilà un joli quintette que l’on se verrait bien garder encore une saison ou deux. De 1 pour pouvoir enfin trouver un peu de stabilité au sein de notre légion étrangère et de 2 car ces 5 là ont du talent à revendre. D’Agostini, malgré son apparente nonchalance, a de quoi survoler le championnat et Tom Pyatt, on est prêt à le parier, pourrai tout renverser lors de sa deuxième saison. Avec Picard et Taylor « interchangeables » et Lombardi que l’on ne présente plus, on tiendrait là une base très solide. Chris, si tu nous lis…

 

F comme Fin de la KissCam/DanceCam

 

Marre ! Autant on sait que l’on est un peu psychorigides sur ce qui vise à transformer les Vernets en cirque et on veut bien admettre que parfois on insiste sur des petits détails. On est G’nevois ou on ne l’est pas. Alors on veut bien lâcher un peu de lest, et d’ailleurs on parle beaucoup moins de cet aspect-là ces temps, mais ces "J'me touche la nouille Cam", on en peut plus ! Mais vraiment plus.

 

Si quelqu’un arrive à nous dire ce que ça amène, on est preneurs. Mais franchement on ne voit pas. C’est ridicule et beauf et ça n’a rien à faire durant un match de hockey. Ou alors aux States, mais nous n’y sommes pas. Alors, cher Club, on t’en supplie : stop à cette connerie !

 

G comme Gagner une série de playoffs contre une équipe mieux classée que nous

 

A moins d’une deuxième partie de saison en boulet de canon (sans compter qu’il faudrait que l’un des 5 de devant s’effondre), nous entamerons nos playoffs à l’extérieur. Ce qui nous condamnera donc à devoir battre une équipe ayant terminé le championnat devant nous, chose que nous n’avons jamais réussi à faire ! Et comme on ne cesse de dire que notre équipe est taillée pour les playoffs, on n’aura aucun mal à « accepter » de finir entre la 5ème et la 8ème place. Mais on aimerait une fois réussir à déjouer les pronostics. Il faudra bien ça si on veut que notre lettre « T » (que vous découvrirez demain) se réalise…

 

H comme Hockey Champagne

 

On peut dire ce que l’on veut sur le fameux « système McSorley » : on aime ou on n’aime pas, il fonctionne ou il ne fonctionne pas. Mais une chose fait quasiment l’unanimité : il n’est pas franchement beau à voir jouer. Et parfois, notamment après des matchs où Davos nous montre comment danser un ballet sur glace tout en jouant au hockey, on se prend à rêver de voir les nôtres évoluer, ne serait-ce qu’une fois de temps en temps, de la même manière. Un jeu moins discipliné que celui de Chris, plus « fou », plus offensif, plus beau quoi.

 

Rassurez-vous, on sait que ça n’arrivera pas. Mais quand on demande au Père Noël de nous amener une voiture toute neuve, ça marche peut-être ?

 

I comme Interviews plus fréquentes

 

Il s’agit là presque plus d’un pense-bête pour nous qu’autre chose. Car on sait que nos interviews sont appréciées et on prend nous-mêmes un malin plaisir à les faire. Et même s’il n’est pas toujours facile de faire coïncider des agendas avec ceux des joueurs, on vous promet d’essayer de continuer à vous en proposer régulièrement. Sans se cantonner uniquement aux joueurs d’ailleurs.

 

J comme Jeu de puissance qui fonctionne

 

Vu la purge que l’on se tape à ce niveau depuis 12 ans, on en est réduit à demander ça pour Noël. Même si, en toute franchise, on commence gentiment à voir une éclaircie cette saison. Tout n’est pas encore brillant, mais il semble qu’en 2014 les deux défenseurs à la bleue ne soient plus les deux seuls joueurs autorisés à tirer. De même que les passes à travers la boîte semblent enfin tolérées. Ou souhaite donc que cette amélioration se prolonge durant l’année 2015. Et si possible les 10 années suivantes par la même occasion.

 

K comme Kilos de soupe aux légumes le jour du match de l’Escalade

 

On demande l’autorisation de fermer le parking des Vernets, on met des tentes et on crée une véritable tradition le jour du match de l’Escalade. On demande à la Calvinus (ou aux Murailles, ou au Père Jakob) de fournir les bières et à Genève Terroir Terre Avenir de nous concocter des kilos de soupe aux légumes, de la longeole, du gratin de cardon, du gâteau aux pruneaux et évidemment la traditionnelle marmite. Tous les supporters sont conviés à fêter notre "Fête nationale" et à venir y passer tout l’après-midi avant de se rendre au match le soir. Non ?

 

L comme Laisser les chants au lieu de mettre la sono à fond

 

Ce problème, c’est un peu comme notre power-play : ça fait des années que ça dure, tout le monde gueule mais rien ne change. Ca ne nous parait pourtant pas compliqué à comprendre : lorsque le public donne de la voix, ON NE MET PAS LA MUSIQUE A FOND.

 

Lorsque le kop rappelle un joueur en fin de match, ON NE MET PAS LA MUSIQUE A FOND

 

Car il ne faut pas oublier une chose : le son naturel d’une patinoire, c’est son public ainsi que le bruit des joueurs sur la glace. Pas la musique que l’on fait hurler dans les haut-parleurs.

 

M comme Merchandising

 

Ose-t-on encore y croire ? Etant donné que ça fait 12 ans que l’on attend d’avoir une offre merchandising correcte, on est en droit de se poser la question.

 

Fournisseur défaillant au contrat incassable, nouveau fournisseur qui fait faux bond, retard, etc. Soit à Genève on n’a vraiment pas de bol, soit on n’est pas très doués. Quoiqu’il en soit, notre boutique est risible, tant par son contenant que par son contenu. Et lorsque l’on voit ce qui se fait ailleurs (et pas besoin d’aller chercher très loin…), on s’impatiente vraiment de voir ce que le nouveau fournisseur mandaté par le club va être capable de nous proposer (on en a eu dernièrement un premier aperçu prometteur, avouons-le). Sans compter qu’il s’agit là d’une source de revenus pour le club (ça ne nous aurait pas payé Lombardi, certes, mais quand même) en plus de rendre la "marque" GSHC encore plus visible en donnant la possibilité aux gens de la porter au quotidien.

 

On a à peu près 50 ans de retard dans ce secteur, il va falloir commencer à courir après le temps.
 

 

A suivre demain...