8 octobre 2016

GE Servettes’est battu dans tous les recoins de la fosse aux Ours. Résultat? Une lourde défaite. Son fort engagement aurait mérité mieux.

 

Il reste moins de deux minutes à jouer dans le 1er tiers. Cody Almond rentre prématurément aux vestiaires. Il ne réapparaîtra plus sur l’aire de jeu. Ce nouveau coup du sort (GE Servette déplore déjà un grand nombre de joueurs à l’infirmerie) est venu clôturer tristement un premier «vingt» n’ayant guère souri aux hommes de Chris McSorley.

 

Leur engagement et la manière dont ils ont mis sous pression le CP Berne à domicile auraient mérité mieux. Tellement mieux que ce 2-0 sanctionnant durement une belle débauche d’énergie. L’ennui? Deux erreurs de Johan Fransson (lire ci-contre) ont permis à des fédéraux bien payés de prendre d’emblée les devants.

 

Ils conserveront leur avantage jusqu’au coup de sirène final, malgré les importants efforts déployés dans le 2e tiers par les Genevois encore valides. Il a d’ailleurs fallu puiser dans le vivier de l’organisation (titularisations de Chuard, de Massimino et de Heinimann) pour pouvoir aligner 19 joueurs de champ dans la capitale. Mais cela ne saurait constituer une excuse justifiant la lourde défaite du jour, le SCB ne jouant qu’avec trois étrangers (Ebbett et Macenauer sont aussi touchés) et devant composer sans deux de ses meilleurs ailiers (Bodenmann et Rüfenacht).

 

L’état d’esprit affiché par le GSHC démontre d’ailleurs que les «grenat» n’avaient aucune envie de se chercher des excuses. Ils ont crânement tenté de surfer sur la vague du succès sur laquelle ils glissaient depuis la déroute de Bienne (quatre victoires d’affilée). Reste qu’il a manqué ce petit quelque chose pour tromper l’excellent Genoni. Ce quelque chose que Spaling et consorts avaient encore en d’autres circonstances récentes, où ils ont été mieux récompensés (comme à Davos il y a une semaine, par exemple).

 

Tout le monde aura vite fait d’oublier ce revers du côté des Vernets pour retenir le positif. Car on a vu par moments que le début de saison en demi-teinte du GSHC était de l’histoire ancienne et qu’il se dégageait quelque chose du collectif genevois. Un quelque chose que ses composantes cherchent à cultiver malgré l’état de l’infirmerie, en témoigne cette sortie de quelques-uns de ses membres à l’Oktoberfest en début de semaine, que l’on a pu partager via les réseaux sociaux.

 

Bon, les blessures devront bien finir par épargner un jour ou l’autre un contingent dont la profondeur n’est pas la qualité première. Sinon, le meilleur état d’esprit ne suffira pas.