Le dénouement de cette fin de saison régulière est piquante pour Juraj Simek et GE Servette. Un but marqué par l’ex-Servettien aux Zurich Lions à 100 secondes de la fin du temps réglementaire a permis à Lugano de vaincre au Hallenstadion (3-2) et de s’assurer la 3e place.

Conséquence directe: celui qui a quitté les Vernets juste avant Noël a provoqué les retrouvailles en quart de finale des play-off avec son ancien club. Son goal est capital dans ce scénario qui obligera les «grenat», dès samedi, à d’éreintants déplacements à travers les Alpes. En effet, s’il n’avait pas été marqué et que les Tessinois avaient été contraints à la prolongation sur les bords de la Limmat, ils auraient perdu ce rang dans le trio de tête au profit de Zoug, vainqueur à Davos (3-2). Cette réussite de l’attaquant aux origines slovaques a ainsi totalement modifié l’agencement des quarts de finale. On n’a sans doute pas fini d’en parler.

Petit retour en arrière: le 24 décembre, l’international annonce via Twitter qu’il quitte la Suisse après trois saisons et demie passées à GE Servette. Tandis que ses ex-coéquipiers préparent leur déplacement à Davos pour y disputer la Coupe Spengler, il pacte les siennes direction Turku.

«Juraj Simek est un joueur fier qui ne voulait pas voir son rôle réduit par les arrivées de Lombardi et d’Almond», dira Chris McSorley en marge de ce départ pour la Finlande – il lui a aussi permis d’économiser un joli salaire à verser à la fin du mois. Simek y disputera 15 matches (2 buts, 4 assists) avant de revenir au pays via un contrat signé avec Lugano le 31 janvier.

Quel clin d’œil du destin! Lugano et GE Servette vont ainsi s’affronter en play-off pour la deuxième fois de leur histoire. La première, c’était la saison passée. Elle avait sourit aux Genevois (4-1 dans la série). La différence? Les Pettersson, Klasen, Brunner et autres… Simek ne garnissaient pas encore l’offensive de Patrick Fischer qui, en 12 mois, a pris des allures d’épouvantail à même de faire peur à n’importe quelle défense de LNA en général et à celle du GSHC en particulier.