24 septembre 2016

FR Gottéron a ramené un heureux point de Genève au lendemain de l’annonce du départ de Gerd Zenhäusern. Son successeur ne va pas s’ennuyer.

 

 

La journée d’hier a accouché de deux certitudes pour les Dragons: Bob Hartley ne sera pas leur nouveau coach (lire encadré) et la piste Larry Huras est toujours d’actualité. Pour le reste, demeurent bien plus de questions que de réponses dans leurs têtes. Et ce n’est pas la triste prestation des Fribourgeois sur la glace d’un GSHC qui a joué avec trois (!) attaquants en défense qui va les rassurer. Hier, pour leur avant-dernière sortie avec le démissionnaire Gerd Zenhäusern derrière leur banc, les visiteurs ont tout fait de travers durant une bonne partie des 63 minutes de jeu. Un relâchement de Genève leur a permis de revenir de 2-0 à 2-2 en 57 secondes, avant la deuxième pause.

 

Avant cela? L’homme le plus dangereux pour Robert Mayer était... Robert Mayer lui-même. Le fantasque gardien genevois est sorti plus souvent qu’à son tour «aux fraises». Ses facéties auraient bien pu coûter l’ouverture du score aux siens. Peu inspirés, les visiteurs n’ont pas su en profiter. Si l’égalisation d’Andrei Bykov placé dans un divan par Julien Sprunger a enjolivé la soirée des Dragons, le constat, ce matin, est que l’entraîneur qui débarquera sans doute lundi ne va pas faire le déplacement pour rien. Le système défensif est poreux et aucune ligne ne carbure réellement. «Nous avons été mauvais durant deux tiers-temps, a résumé Gerd Zenhäusern. Par la suite, c’était défensivement un petit peu mieux.» C’est déjà ça.

 

Pendant que les visiteurs tentent de se sortir de leur mauvaise passe, les hommes de Chris McSorley, eux, peuvent se féliciter d’avoir terminé cette soirée avec deux points. Tim Kast, Cody Almond et Arnaud Jacquemet étant reculés d’un cran, cela relève presque du miracle si FR Gottéron n’a pas été en mesure d’en profiter. «Il nous manque ce petit plus pour faire la différence», a remarqué un Zenhäusern totalement focalisé sur le match de Davos, son dernier en tant que coach de la première équipe: «Je suis suffisamment professionnel pour être prêt. Et je suis en paix avec moi-même.»