22 mars 2017

Chris McSorley est en passe d’être «promu» manager général de GE Servette tout en étant démis de ses fonctions d’entraîneur de l’équipe.

 

L’entraîneur canadien et le club genevois ont, semble-t-il, trouvé le moyen d’éviter une rupture de contrat qui coûterait cher.

 

La décision semble prise, les dégâts d’image potentiels minimisés. Chris McSorley continuera à se dépenser pour GE Servette, mais dans un rôle différent de celui qu’il avait l’habitude de jouer depuis son arrivée aux Vernets, en 2001.

 

D’après nos informations, il se verra retirer le coaching de l’équipe, quinze ans après l’avoir menée de LNB en LNA. En lieu et place de cette fonction de meneur d’hommes qu’il a accomplie sans jamais pouvoir décrocher le titre national (deux finales perdues en 2008 et 2010), fantasme avoué de Hugh Quennec, il reprendra celle de manager général du club.

 

Au terme des nombreuses discussions et auditions s’étant tenues depuis la fin de saison abrupte vécue par GE Servette (élimination 4-0 en quart de finale contre Zoug), les dirigeants du club sont arrivés à la conclusion qu’on ne pouvait rien reprocher à l’Ontarien en termes de recrutement de joueurs et d’engagement au sein de la «communauté» chère à Hugh Quennec. Par contre, des manquements dans la gestion de l’équipe, au niveau du coaching et du système de jeu mis en place auraient été relevés – ce qui ne manquera pas de créer un débat vif et intense au sein du paysage hockeyistique helvétique.

 

Une solution acceptable

 

Ce faisant, mais également pour éviter de rompre un contrat avec le risque de provoquer un séisme financier aux Vernets – on parle d’un montant de 3,2 millions de francs –, cette solution acceptable dans les deux camps aurait été ébauchée. Elle aurait aussi pour conséquence une présence moins assidue de Lorne Henning et de Peter Gall au bout du Léman. D’après nos informations, elle pourrait également satisfaire plusieurs sponsors importants du GSHC et autres membres de clubs de soutien, qui auraient menacé de couper le robinet si Chris McSorley avait été amené à devoir quitter une organisation pour laquelle il s’est tant dépensé.