Nous voilà donc éjectés de la dernière compétition annexe qu’il restait au programme de la saison. Place au championnat !

Peu d’entre nous étaient en mesure de se souvenir de notre dernière victoire dans cette compétition. Il faut dire que 1972, ça commence à dater. Rendez-vous compte qu’en cette année naissaient, entre autres et pour rester dans le monde du sport, des personnages comme Lilian Thuram,  Jaromir Jagr, Owen Nolan (celui à qui Bezina à, un soir de 2011 à Zurich, refait le portrait), la belle Sonja Nef, Zinedine Zidane, le ballon d’or Pavel Nedved ou encore l’insupportable Philippe Candeloro.

Hockeyistiquement parlant, c’est aussi en 1972 que le Canada remporta la fameuse « série du siècle » contre la Grande Russie et que deux clubs montagnards remportèrent leur championnat respectif : Chamonix et La-Chaux-de-Fonds, ces derniers fêtant ainsi leur avant-dernier titre ainsi que le dernier titre 100% romand jusqu’à ce jour.

Lorsqu’en ce 11 mars 1972, nos valeureux aînés remportèrent la Coupe malgré une défaite à la Valascia (la finale se jouait en match aller-retour), ils étaient loin de se douter que le trophée remporté ce soir-là serait non seulement le dernier du club à ce jour, mais également le dernier avant la mise en sommeil de cette compétition.

Vous vous demandez à quoi ça nous sert de vous rappeler tout ça ? Outre le fait que l’on aime bien se replonger dans le passé, ça nous a surtout permis d’éviter de vous parler du match d’hier pendant un petit moment. Mais là on se rend compte qu’on va bien devoir s’y mettre maintenant. Mais pas trop quand même, faut pas pousser.

Premier constat : 5171 spectateurs. Soit les gens sont usés par l’accumulation de matchs, soit cette Coupe de Suisse n’a pas l’aura escomptée, à moins que ça ne soit un peu des deux. C’est dommage, mais c’était malheureusement prévisible. Si cette compétition perdure, il lui faudra bien du temps pour réussir à se tailler une place de choix dans l’esprit de tous (joueurs compris).

Malgré les doutes l’entourant, cette compétition était un objectif pour nos dirigeants et on ne peut pas les blâmer. Mais si les joueurs avaient jusque-là réussi à nous montrer leur volonté d’aller au bout, ça n’a pas été le cas hier. Timothy Kast, entendu à la radio ce matin, l’a reconnu en admettant que l’équipe subissait probablement « le contrecoup de la Spengler », ce qui ne va pas réconcilier l’auteur de cet article avec cette compétition. Tout ça pour dire que nous n’avons à aucun moment semblé proches de pouvoir l’emporter, malgré une domination aussi globale que stérile. Et même s’il n’a pas été parfait, inutile de mettre la faute sur l’arbitrage. Ce n’est pas Stricker et Eichmann qui nous ont empêchés de mettre du rythme, de réussir nos passes et de tirer ailleurs que sur le plastron de Müller. On n’aurait pas été contre un petit power-play vu notre réussite du moment, mais vu la prestation d’ensemble, même pas dit que cela aurai suffi.

Pour la 3ème fois de la saison, Kloten s’Impose donc aux Vernets, sans que cela n’ait un rapport avec Auguste. On ne peut pourtant pas dire qu’ils aient été plus Douay que nous, simplement plus réalistes sur le coup alors que nous commettons toujours Lemm êmes erreurs. Après les 4 défaites consécutives en championnat, au Bodenmann an ça commence à faire beaucoup et il faudrait savoir dire Stoop ! Car nous, les défaites, ça nous fait Gerber. Tout comme de voir ce club qui n’avait récemment plus de Frick (en Autriche, on aurait parlé de Schelling) proposer duPont d’or à leur futur nouveau cerBerra. Ce club commence sérieusement à nous déRanger (Randegger pour les dyslexiques) et on se réjouit de les voir partir en vacances au Vander(la)meer. Même si Jenni pas que pour nous aussi, ça se Corsin peu. Il va vraiment falloir terminer le championnat à Santaleur si on ne veut pas terminer dans le Back 4.

Toutes nos excuses pour ce dernier paragraphe place maintenant au championnat, seul objectif restant de la saison !