nostalgie, agacement, joie et satisfaction.
Sur le plan émotionnel, ce sixième affrontement face à nos meilleurs ennemis m'aura fait passer par plus ou moins tous les état d’âme. Il faut dire que les matchs contre Fribourg nous laissent rarement de marbre, le match de samedi n'a pas dérogé à la règle avec plusieurs ascenseurs émotionnels.
Séquence nostalgie tout d'abord avec le retrait du numéro 28 porté pendant 9 saisons par le prince Igor. En plus de son talent hors normes, il restera un exemple de professionnalisme à tous les niveaux. C'est notamment ce qui lui aura permis de rester au top pendant toutes ces années. On regrettera quand même la cérémonie un peu bricolée avec des images sur le vidéotron qui faisaient à peine la moitié de l'écran. Sans parler de la montée de maillot dans un coin de patinoire sur un support bancal et du fait que le maillot y était déjà avant le match. Ce genre de moments devraient être un peu plus soignés.
Suivra l'agacement avec l'impression de voir une équipe pas complètement concentrée ne pas réussir à achever un adversaire certes plein de bonne volonté mais faisant preuve d'une fragilité évidente. La fébrilité défensive (Mayer compris) affichée durant tout le match n'est pas des plus rassurante à une semaine des séries.
Mais au niveau agacement, le summum est atteint quand vous vous retrouvez en pleine tribune nord derrières une écervelée affublée d'un t-shirt avec un beau numéro 86 dans le dos en l'honneur d'une certaine danseuse. Non contente de s'être trompé de tribune, on aura droit pendant 2 heures à des hurlement de jouissance chaque fois qu'un Dzodzet s'approche à moins de 20 mètres de la cage de Mayer. Et sa bande de potes qui se partageaient à 4 l'équivalent des ressources mentales de Rolf Ziegler n'auront pas aidé à calmer les esprits. La sécurité, elle, était bien trop occupée à s'occuper des lanceurs d'avions en papier sur la glace (sauf en VIP) pour s'occuper de ça. Le manque d'enjeu de la partie aura surement suffit à éviter le pugilat.
Joie aussi sur nos nombreuses remontées au score. Malgré l'enjeu quasi inexistant, c'est toujours jouissif d'égaliser contre Gottéron en toute fin de match à 6 contre 5. Et les absents auront eu tort rien que pour avoir manqué ce tir sur réception de D'Agostini. Mais l'agacement reprendra vite le dessus avec une nouvelle défaite après celle concédée la veille face au même adversaire. Deux défaites en deux soirs contre eux, y'a pas à tortiller, ça fait mal au sac.
Mais finalement la satisfaction est aussi de mise. Tout d'abord avec cette sixième place acquise pour de bon. Ça nous place dans la première moitié du classement et il n'y a pas de quoi rougir quand on voit les équipes qui finissent devant nous. Mais satisfaction aussi de voir les Dzos jouer les play-out, car on va pas se le cacher, ça fait plaisir de les voir là où ils sont. Et si la priorité est maintenant à 100% sur les playoffs, chacune de leurs défaites continuera de nous arracher un sourire, voire plus...
Les bières

Matt D'Agostini

Igor Fedulov

Cody Almond

Danny Kurmann

Joel Kwiatkovski
