28 octobre 2017

Àpeine sortis d’une zone de turbulences, les Genevois ont trouvé les moyens d’y sauter de nouveau les deux patins joints. Battus après prolongation par Langnau, ils n’ont absolument aucune excuse valable à faire valoir tant ils maîtrisaient leur affaire. Les absents (de moins en moins nombreux) ne peuvent pas justifier les deux visages présentés par GE Servette.

 

Auteurs de la meilleure période de leur saison – dix points en quatre matches –, les hommes de Craig Woodcroft semblaient glisser vers un nouveau succès aisé. Avec deux longueurs d’avance à la mi-match face à une équipe censée terminer parmi les cancres de la ligue, l’affaire aurait dû être entendue. D’autant plus que le jeu proposé par les Aigles était solide et enthousiasmant. Deux caractéristiques qu’ils n’ont que rarement présentées durant la même rencontre. À cet instant, leur projection vers l’avant faisait des ravages au sein d’une défense emmentaloise larguée. Les passes étaient précises et judicieuses.

 

Des Tigres plus déterminés

 

Et puis, soudain, les charges sont devenues moins appuyées. Les coups de patins moins vigoureux. Comme si le GSHC s’était déjà cru sorti d’affaire. Quelle suffisance! Les Genevois se sont ensuite constamment fait brasser par des Tigres plus déterminés. Même au plus fort de la domination adverse, les visiteurs n’ont pas quitté leur plan de match des yeux. Cette rigueur a fini par payer puisque, durant la prolongation, ils ont d’abord fait le dos rond avant de marquer en contre. À l’image d’un match qu’ils n’auraient jamais dû gagner si Genève avait été sérieux.