26 septembre 2015

Les «grenat» ont perdu un énième joueur sur blessure (Matthew Lombardi), mais sont allés chercher à la rage un très beau succès contre le HC Bienne.

 

Il y a eu Cody Almond (épaule) il y a une semaine face à Lausanne. Il y a eu Eliot Antonietti (genou) et Kevin Romy (commotion) jeudi à Lugano. Il y a désormais Matthew Lombardi.

 

Après s’être fracassé contre la bande dans des circonstances rappelant celles qui ont mis Almond sur la touche pour quatre mois, le Québécois est sorti de la glace sans pouvoir poser une jambe (42e). «C’est la cheville», soupire Chris McSorley, qui craignait la planification d’une nouvelle opération pour soigner un de ses joueurs.

 

GE Servette perd ses forces vives à une vitesse folle en ce début de saison.

 

Pour ne rien arranger, Gauthier Descloux, victime de crampes, était contraint de céder sa place devant les filets à Robert Mayer quatre minutes plus tard. Quand rien ne va...

 

A ce moment-là (46e), Bienne menait 2-1 grâce à des réussites marquées par ses Suédois. Après un début de match difficile, les Seelandais semblaient avoir fait le plus dur, d’autant que les tuiles s’empilaient sur les têtes genevoises.

 

Quelle réaction!

 

Mais voilà, il ne faut jamais enterrer les hommes de Chris McSorley. Malgré une mauvaise passe (quatre défaites de suite), malgré les blessures à répétition, malgré le momentum repris par le HC Bienne après un début de rencontre dominé par les Genevois, ils ont trouvé les ressources pour renverser la vapeur.

 

Le GSHC s’est alors mis à presser des Seelandais soudain dans leurs petits patins pour ramener une victoire impensable cinq minutes avant le gong final, grâce à des réussites de Vukovic (58e) et Bezina (60e). «Nous avons payé le prix fort pour ce succès», constatait toutefois Chris McSorley au terme de la partie, qui va commencer à avoir de la peine à composer une équipe.

 

Il ajoute: «Ce soir, au regard de notre domination, cette victoire est méritée. Mais elle aurait dû quand même être empochée bien avant, sans que nous devions aller rechercher ce momentum qui n’aurait jamais dû nous échapper.» Dans les rangs seelandais, on doit se dire qu’en menant à moins de trois minutes du gong final, ce momentum n’aurait jamais dû changer de camp.