GE Servette ne disputera pas la finale de la Coupe de Suisse. Les Aigles se sont inclinés à domicile face aux Kloten Flyers de Sean Simpson.
Décidément, GE Servette n’y arrive pas: il y a toujours quelque chose qui coince, aux Vernets, contre Kloten. Déjà battus à deux reprises sur leur patinoire par les Aviateurs (1-4 et 3-4), les hommes de Chris McSorley n’ont pas fait mieux hier soir en Coupe de Suisse. Il ne leur reste donc plus que le championnat pour espérer remporter un deuxième trophée cette saison, après la Coupe Spengler, présentée aux supporters par Chris McSorley et Louis Matte en marge de la demi-finale.
Ranger pas autorisé à jouer
Chris McSorley avait pourtant pris ses précautions. L’Ontarien n’avait évidemment pas oublié d’inclure une clause dans le cadre du prêt de Paul Ranger aux Kloten Flyers. Le défenseur canadien, principale acquisition de l’intersaison, n’est tout simplement pas autorisé à affronter GE Servette. C’est bien dommage, en un sens: on aurait volontiers voulu voir à l’œuvre celui qui, au fil des performances quelconques sous le maillot grenat, avait fini par tomber en disgrâce auprès de Chris McSorley.
Du côté de Kloten, Sean Simpson doit bien se marrer: l’ex-sélectionneur national aura déjà l’occasion de remporter un nouveau trophée – après le titre de champion avec Zoug en 1998, puis la Champions League et la Victoria Cup avec les Zurich Lions au début des années 2000 – quelques semaines seulement après son arrivée à la barre des Flyers. La finale - face à Berne ou Zurich, verdict ce soir, dans la capitale - aura lieu le 11 février sur la patinoire de l’un des deux finalistes, après tirage au sort.
Les Genevois, eux, ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Alors qu’ils bénéficiaient d’une voie royale pour défendre leur trophée (ils l’ont remporté en 1972 et 1959), ils n’ont pas su emballer la rencontre ni mettre Kloten dans ses petits patins. Ils n’ont pas non plus su déjouer le gardien Jonas Müller, pathétique samedi dernier face à FR Gottéron en championnat, mais brillant hier soir face aux Aigles. Les «grenat» ont tout essayé. Comme jouer la carte de l’usure, en broyant leurs adversaires physiquement. Sans succès.