15 novembre 2014

Emmené par un Romy éblouissant, le GSHC a bien négocié le match piège par excellence à Rapperswil (succès 5-2).

 

La venue d’Ambri, ce soir aux Vernets, se fera dans un contexte plus détendu. On n’ose même pas imaginer la pression négative qui aurait pesé sur les épaules genevoises si le boulot avait été bâclé, hier, dans l’antre de la lanterne rouge vif.

 

Ce n’est pas le cas. Une série de quatre revers d’affilée en LNA prend ainsi fin. Le mérite en revient bien sûr à toute l’équipe, auteur d’une prestation solide. Mais il en revient aussi à un homme en particulier: Kevin Romy.

 

Si le GSHC se réveille ce matin en pouvant humer une atmosphère moins pesante, le Neuchâtelois y est pour beaucoup. Sa prestation de haut vol livrée durant la première moitié du match a permis à elle seule de mettre ses coéquipiers sur les bons rails, ceux d’une victoire qui leur échappait depuis le 21 octobre en championnat.

 

Durant le premier tiers, il a été le seul à marquer (le but typique de l’attaquant en pleine confiance) et il a remporté tous ses engagements (huit sur huit). Mais le meilleur restait à venir. On veut parler de cet incroyable shift observé à la mi-match. Là, Kevin Romy a tout fait à l’adversaire durant, à vue de nez, 90 secondes. Son omniprésence sur la glace allait finir par être couronnée par le 2-1 de Taylor Pyatt (32e). «Ouais, j’étais un peu fatigué à la fin», sourit le meilleur Genevois sur la glace hier soir. Cette réussite, qui porte le sceau des efforts énormes déployés auparavant par le Neuchâtelois, a fait mal à «Rappi», qui ne s’en remettra jamais.

 

Nouveau gardien aux Vernets?

 

«Durant ses années passées à Genève, je n’ai jamais vu Kevin Romy aussi bon que lors des 10 derniers matches, complimente Chris McSorley. Le travail qu’il abat dans les deux sens de la patinoire est incroyable.»

 

Petite ombre au tableau grenat: Juraj Simek, touché à un avant-bras, a jeté l’éponge durant le premier tiers. «Sa présence sur la glace face à Ambri n’est pas assurée», glisse le patron, dont on murmure qu’il est en train de signer un gardien pour épauler Christophe Bays. Une chose est sûre: Robert Mayer ne reviendra pas sur la glace «avant deux semaines», estime Chris McSorley.

 

Les étoiles

 

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Kevin Romy   Durant la première demi-heure, il a illuminé le jeu. Si son équipe a fini par prendre le dessus peu après la mi-match, c’est en grande partie grâce à lui.

 

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Taylor Pyatt   Parce que Romy ne peut pas obtenir tous les lauriers, accordons-en aussi au Canadien, qui a fait preuve d’une belle efficacité dans le slot (deux buts).

 

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Daniel Rubin En raison de l’état de forme actuel affiché par Romy, sa tunique de top scorer ne tient plus qu’à un fil. Mais il a trouvé le moyen de marquer deux points.