GE Servette a perdu quatre des cinq matches face au Lausanne HC depuis le retour du club vaudois en LNA. Réaction virulente attendue ce soir aux Vernets.
Tout le monde connaît la fameuse phrase de l’ancien international anglais Gary Lineker: «Le football est un jeu qui se joue à onze contre onze, et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne…»
L’Allemagne, pour GE Servette, c’est le Lausanne HC. Depuis le retour du club vaudois parmi l’élite du hockey helvétique, GE Servette s’est incliné à quatre reprises en cinq confrontations: ni Malley (défaites 2-1 en octobre 2013 et 5-1 vendredi dernier), les Vernets (1-4) ni même le stade de la Praille (0-1) ne semblent convenir aux Genevois lorsqu’il s’agit d’affronter le LHC. La seule victoire des Aigles remonte d’ailleurs au 16 janvier dernier. Le défenseur Daniel Vukovic, en prolongation, avait alors permis aux Aigles de l’emporter 2-1 à Malley. Et de sauver les apparences.
Pour quelle raison le Lausanne HC pose-t-il autant de problèmes au groupe dirigé par Chris McSorley? «La plupart de ces derbies étaient serrés et auraient pu basculer d’un côté comme de l’autre», tente de botter en touche le coach du LHC, Heinz Ehlers. Le Danois reste prudent: il sait pertinemment que les hommes de Chris McSorley entreront sur la glace le couteau entre les dents ce soir aux Vernets, pour le deuxième des six derbies lémaniques de l’exercice 2014-2015. Vendredi à Malley, il n’y a pourtant pas eu photo entre les deux formations romandes. «Nous aurions pu continuer à jouer durant des heures, nous n’aurions jamais gagné ce match», image Louis Matte, le coach assistant des Aigles. Les statistiques sont éloquentes: 42 tirs vaudois contre 14 genevois. A sens unique. «Nous avons évoqué le problème ce matin (ndlr: hier) à l’entraînement, poursuit Matte. Nous allons procéder à quelques ajustements tactiques pour contrer cette équipe de Lausanne. Mais, surtout, nous avons besoin de davantage d’émotions dans notre jeu…»
En d’autres termes, GE Servette veut hausser le ton ce soir sur sa patinoire. «Et il n’y aura plus de copains en face», sourit le bras droit de Chris McSorley.