17 octobre 2016

Les «grenat» ont été battus pour la deuxième fois du week-end par les Zurich Lions. Les Aigles n’ont cette fois-ci pas fait le poids au Hallenstadion (5-1).

 

Ne reste plus qu’à se mettre d’accord sur un point: quelle défaite est la plus douloureuse? Celle de samedi, lorsque les «grenat» menaient de deux longueurs à 4 minutes et 34 secondes de la sirène finale avant que la glace des Vernets ne se dérobe sous leurs patins (4-5 après prolongation)?

 

Ou celle d’hier après-midi au Hallenstadion, lorsqu’ils ont commencé par tendre le bâton pour se faire battre (deux pénalités de Traber et Rubin ont ouvert une voie royale aux Zurich Lions à 5 contre 3), avant de couler à pic en deuxième période? Roman Wick, le virtuose, auteur d’un triplé en moins de 12 minutes (3-1, 4-1 et 5-1), en rigole sans doute encore. Que ce fut facile face à cette arrière-garde totalement dépassée et un gardien, Robert Mayer, certes livré à lui-même, qui a fini par se liquéfier au fil des minutes avant de mettre un terme à sa journée de travail après deux périodes déjà.

 

GE Servette, battu pour la quatrième fois de rang, a coulé à pic. Quatre revers, six buts marqués, 17 reçus, un misérable point au compteur, et toujours cette position inconfortable au classement (8e), alors que derrière, FR Gottéron semble s’être enfin réveillé et que devant, Lausanne, Kloten et Bienne continuent de s’accrocher. Bien évidemment, le camp «grenat» n’a pas manqué de brandir l’excuse – recevable – des nombreux absents (Antonietti, Almond, Rod, Vukovic, Wick). «Nous avons besoin que des joueurs reviennent au jeu rapidement», a soufflé Chris McSorley. D’ici là, son équipe continuera de faire du surplace et de vivoter aux alentours de la barre.

 

Nathan Gerbe, lueur d’espoir

 

Il reste toutefois un peu d’espoir: l’arrivée imminente d’un nouvel étranger, l’Américain Nathan Gerbe, dans les prochains jours. Hier, Hugh Quennec n’a pas pu (ou voulu) en dire plus, si ce n’est que l’attaquant de poche (1,65 m), dans le meilleur des cas, pourrait être aligné en fin de semaine prochaine. Seule certitude: il n’aura aucune peine à se tailler une place de choix sur l’échiquier de Chris McSorley. Le défenseur suédois Johan Fransson n’est plus que l’ombre de lui-même, le capitaine américain Jim Slater, qui faisait encore des merveilles la saison dernière, n’a plus d’emprise sur le jeu, tandis que l’attaquant canadien Nick Spaling n’a toujours pas trouvé ses marques. «Nous avons besoin d’une étincelle», a glissé McSorley. Et de points, surtout.