17 janvier 2015

GE Servette a mis fin, hier à Kloten, à une série de cinq défaites d’affilée concédées en championnat. En souffrant. Par les temps qui courent, peu importe la manière, surtout face aux Kloten Flyers. En pleine tourmente, les Aviateurs sont relégués à 14 points des Genevois.

 

Un but marqué en power play par Frédéric Iglesias après 81 secondes de jeu (Jonas Müller n’est pas tout blanc sur ce coup-là) et le 2-0 inscrit par Taylor Pyatt après 59 secondes de jeu dans le 2e tiers (quelle erreur défensive de Micki Dupont!) ont suffi au bonheur des hommes de Chris McSorley. Malgré un retour au score signé Simon Bodenmann (44e), ils ont tenu bon. Jusqu’au bout.

 

De quoi soulager le coach genevois, qui a avoué «préférer 100 fois aller chez le dentiste plutôt que de revivre une fin de match pareille». Elle fut crispante. «Mon équipe a fait ce qu’il fallait pour gagner, ni plus ni moins», a reconnu le patron du GSHC, satisfait de l’avoir vue «continuer de se rapprocher de la forme qu’elle avait affichée durant la Coupe Spengler.»

 

Ça, c’est pour la vision optimiste. Dans les faits, les «grenat» semblent encore très éloignés d’un état de forme à même de faire des étincelles durant les prochains play-off. Car, grâce à cette victoire, la question n’est plus vraiment de savoir s’ils y participeront, mais plutôt le visage qu’ils y présenteront.

 

Simpson très renfrogné

 

Notons encore que Christophe Bays a été préféré à Robert Mayer dans les goals genevois. Pourquoi? «Il a tout simplement travaillé fort cette semaine et il amène beaucoup de confiance à ses coéquipiers», explique McSorley. Un désaveu envers le boulot accompli par l’ancien rempart employé par le Canadien de Montréal? «Non, se défend l’entraîneur. Nous aurons simplement besoin de deux gardiens pour terminer cette longue saison.»

 

Longue, cette saison doit l’être pour des Aviateurs au fond du bac. En témoigne la mine affichée par Sean Simpson au moment où il s’est présenté face aux journalistes pour y donner une interview surréaliste. La durée de ses réponses n’a jamais excédé cinq secondes.

 

La plus saignante posée par un confrère zurichois: que dire de votre bilan à domicile depuis votre prise de pouvoir, qui est de cinq défaites en cinq matches? «C’est l’une des raisons pour lesquelles nous comptons ce soir neuf points de retard sur la barre.» Punkt. Schluss. Ambiance…

 

Les étoiles

 

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Daniel Rubin  L’attaquant genevois le plus remuant. La manière dont il met sous pression Dupont (21e) permet à Taylor Pyatt d’inscrire le game wining goal.

 

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Christophe Bays  Il a fallu que Bodenmann se retrouve absolument seul devant lui pour qu’il capitule (44e). Sinon, il a tenu la baraque.

 

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Taylor Pyatt  Contrairement à certains de ses coéquipiers aussi payés pour marquer, le Canadien met les pucks au fond. 10e but de la saison hier.