19 novembre 2016

GE Servette a été battu au finish par Berne (3-4). Sansun départ manqué, les Aigles auraient pu faire tomber l’équipe en forme du moment.

 

La machine bernoise est actuellement inarrêtable. Après FR Gottéron mardi, c’est au tour de GE Servette d’en faire l’amer constat. Tant face aux Dragons que contre les Aigles, les champions en titre ont été bousculés. Ils sont à chaque fois passés tout proche de la défaite. Mais le talent fait très souvent la différence lorsque deux équipes sont au coude à coude. Et, lorsqu’on possède autant de joueurs dominants dans son vestiaire, les fins de match ne sont jamais appréhendées avec crainte.

 

Départ genevois raté

 

Mardi, c’était Simon Moser le buteur décisif (57e, 3-2) et hier Mark Arcobello (58e, 3-4). Cela fait désormais neuf victoires de rang pour les Bernois qui prennent la tête du championnat. En toute logique.

 

Mais les Genevois auraient pu être la première équipe à faire trébucher les Ours depuis plus d’un mois – leur dernière défaite remonte au 15 octobre à Langnau – sans un départ totalement raté. Menés 0-3 après 17 minutes, les hommes de Chris McSorley ont dû redoubler d’efforts pour revenir dans le match. Et avec la manière! Ils n’ont eu besoin que de quatre minutes pour en planter trois à Leonardo Genoni. Depuis le début de sa série victorieuse, jamais Berne n’avait encaissé autant en un match. Alors cette furia servettienne avait de quoi les déstabiliser. Mais les joueurs locaux, à la recherche d’un second souffle, n’ont plus été en mesure de poursuivre sur leur bonne lancée. Et jouer quatre minutes ne suffit pas pour réaliser l’impossible. Car l’impossible, actuellement, c’est de battre ce CP Berne. Du gardien aux attaquants en passant par la défense, cette équipe semble taillée pour se succéder à elle-même. Si les vérités de novembre ne sont pas forcément celles des play-off, il paraît, aujourd’hui en tout cas, difficile de voir qui pourrait arrêter les hommes de Kari Jalonen en si bon chemin. Et c’est d’ailleurs presque naturellement qu’ils ont passé l’épaule d’un tir précis d’Arcobello au-dessus de l’épaule de Robert Mayer. Terriblement frustrant au moment de se préparer à embarquer pour Zoug et un second match périlleux en deux jours. Cette fois-ci, il ne faudra pas rater son départ.