9 décembre 2017

Depuis son arrivée à Genève cet été, Craig Woodcroft a prôné la patience. Contre vents et marées. Et si le nouvel entraîneur ne nous avait pas menti, interview après interview? Selon lui, son équipe aura une chance de gagner chaque soir à condition de suivre son plan de match à la lettre. La rencontre face à Berne en a été l’illustration parfaite. Voici pourquoi.

 

Au moment où Hischier a inscrit le 3-1 pour les joueurs locaux, il ne s’agissait là que du dixième tir des Ours. En 33 minutes, la prestation défensive des Genevois était, jusqu’alors, tout simplement lumineuse dans la capitale malgré ce déficit de deux longueurs. Une équipe mal dans ses patins se serait ruée à l’attaque pour combler ce retard injuste au plus vite. Mais pas ce GSHC parfaitement conscient de ses forces.

 

Loeffel, enfin

 

Loin de se décourager, les Aigles n’ont jamais dérogé à leur principe de jeu fait d’ailiers percutants, de transitions véloces et de contrôle territorial de la zone médiane. Ce n’est pas un hasard si c’est par une percée de Da Costa qu’est venu le 3-2 de l’espoir inscrit par Spaling. Solidité, rapidité et créativité: tout ce que demande Craig Woodcroft a été résumé dans cette action de jeu. À la suite de l’égalisation de Loeffel – son premier but depuis 623 minutes –, GE Servette a passé l’épaule grâce à Tömmernes lors de la prolongation. En une semaine, les Genevois ont totalisé huit points sur neuf possibles et ont prouvé qu’ils pouvaient être dangereux face à n’importe qui. Comme si les planètes étaient en train de s’aligner.